Faire quelque chose qu’on attendrait de moi ?

Poursuivre ce travail de lecture et d’écriture de soi. Comme la taille d’un silex, avec de nombreux essais. Michel Onfray : « Le devenir qui tu es », la « sculpture de soi » ; ne pas savoir vivre, c’est mourir. Thématique de vivre le présent qui ne reviendra pas. Sortir du néant pour y retourner et ne pas choisir le nihilisme ou le relativisme. Il faut bien « jouer le jeu ». La vision d’une Humanité moyenne parmi la Vie, sur une planète moyenne, tournant autour d’une étoile moyenne, dans la périphérie d’une galaxie normale probablement d’un univers comme une autre, à un moment donné de cette explosion.

Anatta

D’entité créatrice ou pas, peu importe. Il y a ce jeu de la procréation et de la perpétuation de l’espèce. Intelligence, connaissance, sagesse… voilà des outils qui pourraient se révéler précieux dans ce voyage.

Dois-je faire quelque chose qu’on attendrait de moi ?

Et bien cela commence toujours par une base morale pour que l’on puisse vivre ensemble et faire société. Bouddhisme (Śīla), la conduite éthique, la base morale. Puis vient Samādhi la discipline mentale, le contrôle sur les états mentaux, les activités du corps, les sensations et les émotions, idées et pensées, conceptions des choses menant à devenir spectateur de soi-même, le « maître soi ».

Je poursuis en me répondant : qu’attend-on de moi ? Ici, la proposition est : se connaître, se gouverner et être maître de soi comme un accomplissent. On rejoint Onfray : ne rien faire c’est faire quelque chose, donc il faut faire. La pensée bouddhiste rejette les pensées négatives, le doute pétrifiant qui empêche de réfléchir aux choses « édifiantes ». On n’attend rien de toi.

On n’attend rien de toi. Doctrine de l’anattā, ou Anātman, « non-soi ». La production conditionnée et le « relativisme » bouddhiste. La question du libre arbitre ne se pose pas car la totalité de l’existence est conditionnée et relative. La liberté est ainsi conditionnée et relative, il n’y a pas de « liberté absolue ». Demeure la proposition de savoir-vivre. D’apprendre à vivre. Pour cela, une hygiène de vie, un petit mode d’emploi. Voyons la proposition bouddhiste :

« Le manque de concentration et d’attention (via les exercices de méditation) conduit au mécontentement de ses actes au présent. Au contraire, la satisfaction du travail bien fait » . Oeuvrer à supprimer cette insatisfaction pour que « celui qui vit dans le présent se trouve dans la vie réelle et […] soit plus heureux. »


Reprise de la voie du bonheur pour les laïcs :

  1. Excellence dans sa profession
  2. Protéger son gain acquis
  3. Avoir de bons amis
  4. Dépenser raisonnablement et vivre selon ses moyens

Quatre vertus :

  1. Avoir foi foi et confiance dans les valeurs morales, spirituelles et intellectuelles
  2. Suivre les préceptes (moraux)
  3. Pratiquer la charité
  4. Développer la sagesse

Le désir, la colère, l’ignorance et la peur sont les quatre actions avilissantes.

Citations extraites de : Walpola Rahula, L’enseignement du Bouddha d’après les textes les plus anciens.

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